Erbil, Kurdistan – IRAK 2020 / 2021

ERBIL
Erbil, Mars 2022 – Départ d’Erbil…pour Beyrouth.
Après 15 mois en tant que responsable du projet d’Expertise France en Irak depuis 2020, j’ai remis le projet Yanhad entre les mains de l’équipe compétente que nous avons constituée à Erbil. Je continuerai à soutenir l’équipe jusqu’à la fin du projet dans les deux prochains mois, en charge de la rédaction du rapport final, incluant les enseignements de son évaluation.
Ce fut l’expérience d’une vie et j’ai été honoré d’aider à construire l’équipe et à remettre le projet sur la voie du succès. J’ai rencontré et travaillé avec des collègues irakiens et kurdes au grand cœur. À mon équipe proche d’Erbil, Abdullah Shaher, maintenant responsable, Adnan Mohammed, Iman Saman, Soma Farman, Mariam Abd, vous êtes tous remarquables et vous irez loin et aiderez beaucoup dans vos carrières !
J’ai eu le plaisir de coordonner et d’être inspiré par un cercle de partenaires dévoués et diversifiés, parmi lesquels l’Université de Mossoul, l’Université de Ninewa, et les conseillers en développement de carrière de leurs étudiants, le Comité national de coordination en Irak (NCCI), l’Université américaine de Souleymanie (AUIS) et son accélérateur d’entreprises Takween, et la Station Foundation for Entrepreneurship, à la fois à Bagdad et à Mossoul, ainsi que de nombreux jeunes entrepreneurs, étudiants et ONG irakiens soutenus par le projet.
Début mars, je me suis installé à Beyrouth, au Liban. Il s’agit d’un choix personnel guidé par ma quête permanente de nouveaux défis, d’explorer et de me rendre disponible pour des missions et des projets visant à soutenir les personnes et les communautés dans des environnements complexes et fragiles, de me concentrer sur le lien entre la culture et les efforts innovants en matière d’aide humanitaire, de développement et de consolidation de la paix dans le pays et la région MENA. Enfin, je veux poursuivre mon travail artistique nourri de nouvelles scènes, émotions et inspirations. Aussi longtemps qu’il le faudra, je me réjouis de découvrir et de comprendre un Liban que je ne connais pas, des gens qui luttent contre des crises à plusieurs niveaux et qui, pourtant, font preuve d’une résilience, de talents et de ressources étonnants en période de tempête.
De retour à Erbil.
18 Avril 2021 – De retour à Erbil.
Besoin de peindre. Comme l’eau qui coule. Du bleu désertique au sable urbain. De l’imperfection. Aucune ligne n’est droite car chauffée par la température qui monte. 27 le soir, 30 à 37 degrés cette semaine à venir. Ville de béton fournaise. Peindre l’apesanteur du ramadan ? Tout est ralenti. Plombée en son milieu, au zénith, la journée est entourée par le matin tôt et le soir tard, bulles de relative fraîcheur. Cycle de vie du quotidien, de la naissance à la renaissance. Jour après jour. Qui tisse sa toile, aux fils des couleurs imaginées. Qui s’enferme à l’ombre. Les êtres sont des ombres. des reflets flous sur une route surchauffée. Chacun crée son intérieur du dehors. Pour s’habiter et passer le cap. Et se forger une sérénité suspendue.
MAKING OF
KURDISTAN – IRAK





































